Un peu de tenue, Mesdemoiselles !

Il y a des plantes qui sont championnes pour s'avachir, s'affaler, se vautrer, s'effondrer, se creuser... Des langoureuses, des nonchalantes...

Les spécialistes chez moi sont certains Géraniums, les oxonianum ou les versicolor, par exemple. Anne-Marie, elle, parlait dans son dernier article de son souci avec le Geranium "Rozanne".

Certains jeunes rosiers aussi, aux branches encore si souples qu'elles ploient sous le poids des fleurs.

Ou alors des fragiles et délicates qui se laissent courber par les pluies estivales et les orages...
Les jeunes annuelles comme les centaurées, le Polémonium pauciflorum, les Linaria ou comme ici, un Lychnis coronaria...

La solution que je mets en place alors, est simple et ne coûte rien. Elle a aussi l'avantage d'être discrète.

Tout d'abord, je coupe dans la haie de noisetier, des branches bien fourchues que j'effeuille et dont je recoupe les rameaux secondaires à un dizaine de cm, voire moins. Je garde bien le maximum de ramifications, même les petites.

Ensuite, je plante au coeur de ces belles alanguies, ces branches taillées à une vingtaine de cm. Parfois moins.... Cela dépend de la hauteur de la plante.

Enfin, très délicatement, je glisse les tiges des vivaces dans les branches et je les fais reposer au creux des fourches.
Comme ici pour les rosiers 'Golden Celebration' et 'Young Lycidas' l'année dernière. Même si les branches se voient encore un peu dans ce cas-ci, cela ne me dérange pas. Avec des supports en plastique, je ne supporterais pas.

Ou ici pour soutenir une Linaria...

Ou ici encore, le Lychnis qui se retrouve mieux soutenu ...

Au début, pour certaines plantes comme par exemple ce Geranium versicolor, l'ensemble fait un peu fouilli... Mais très vite, la plante retrouve une allure toute naturelle mais un port plus digne. 
Non mais !

Plus tard dans la saison (fin juillet, début août) je taille ces géraniums complètement pour qu'ils refassent un nouveau feuillage et lancent une nouvelle floraison.