Au coeur du massif blanc

Le petit massif, juste à droite de l'entrée, me plait bien. Depuis le mois d'avril, il s'y passe toujours quelque chose de joli.

Je trouve ça important que l'entrée du jardin soit toujours bien fleurie. Dès qu'on passe le portillon, j'aime que les yeux puissent se poser sur un joli tableau.

Voici à quoi ça ressemble en ce moment.

Ça commence dès le portillon...

Ces photos datent d'un mois. Aujourd'hui, la jardinière est plus opulente, la barrière est toute neuve mais... il fait gris et brumeux et donc, ce n'est pas top pour les photos !
Dans la jardinière, Oxalis acetosella, Petunia Million Bells 'Trailing Ice' et impossible de retrouver le nom de la petite dernière panachée... Zut !

Le robinier pseudoacacia 'Frisia' n'est pas le plus rapide à montrer ses feuilles mais dès la fin mai, il apporte sa jolie lumière dorée. En été, il tamise le soleil trop fort en plein coeur de l'après-midi.

Dans ce massif, actuellement, ce sont les Hydrangea qui sont à l'honneur.

L'Hydrangea paniculata 'Great Star' est une obtention de la Princesse Sturdza. C'est sa deuxième année et il me ravit. J'aime ses fleurs légères, pas trop grosses car je ne le taille pas trop court. Il aime le soleil ou la mi-ombre. Comme tous les paniculata, il fleurit un peu plus tardivement et ne craint donc pas les gelées printanières.

Il fleurit jusqu'aux premières gelées et il fane vert, ce qui est important pour moi. En effet, je n'aime pas les paniculta qui rougissent à l'automne.

Le second Hydrangea, je l'ai planté ce printemps. C'est le macrophylla Endless Summer 'Blushing Bride' ou 'The Bride'. Ce qui est super avec ces 'Eté Infini', c'est qu'ils fleurissent sur le bois de l'année précédente mais aussi sur le nouveau bois. Une gelée printanière des bourgeons n'empêche donc pas la floraison puisque les nouvelles branches de l'année fleurissent très vite. Ils remontent au bout de six semaines. 

'Blushing Bride' est ravissant : les fleurs vertes au début de floraison passent au blanc et se teintent légèrement de rose au fil du temps. Elles deviennent vertes en fanant.

Pour compagnes, ces deux Hydrangea ont pour le moment des Verbascum blattaria (des graines de Malo!)qui refleurissent très généreusement. J'ai coupé les tiges fanées à mi-hauteur à la fin de leur première floraison.

Un Thalictrum delavayi 'Splendid White' qui apporte sa légèreté

Des Gauras lindheimeri 'White Fountain', légers papillons.

En bordure, il y a entre autres, une heuchère 'Apple Crisp' , un lierre panaché, un Carex 'Frosted Curls'

Je viens d'ajouter un Sedum spectabile 'Iceberg' pour remplacer les Julienne des Dames blanches (Hesperis matronalis)

J'attend avec impatience la remontée des deux rosiers de ce massif : 'Iceberg' et 'Francine Austin'...
C'est pour bientôt !

Je vous souhaite un beau week-end !

Pour que Warren soit un peu plus avec nous...

Warren nous a accompagné, bien sûr, tout au long de cette matinée de rêve dans le champs de roses. Nous l'avons évoqué je ne sais combien de fois...

Mais pour qu'il soit un peu plus avec nous, Daniel nous a invités à passer l'après-midi dans un endroit qu'il lui avait fait découvrir lors de sa venue en Belgique au mois d'avril.

Warren était tombé sous le charme de cet endroit et nous sommes tombés sous le charme nous aussi.
J'espère que je ne vais pas le rompre en étant trop "prof" !!!

Le Château et la Pisciculture de la Commanderie, à Fouron-Saint-Pierre

Le château a été construit, en 1610, dans le style Renaissance Mosane reconnaissable à l'utilisation des briques rouges et de la pierre bleue, et à une grande symétrie dans la construction. Il s'agit, à l'époque, d'une ferme château en carré propriété de l'Ordre des Chevaliers teutoniques. Aujourd'hui, elle devenue exclusivement lieu de résidence des propriétaires actuels.

Tout en haut du parc émerge la source de la Voer dont l'aménagement date de 1633.

Cette source, d'un débit de 4000 litres par minute, alimente tout un réseau de bassins à l'eau exceptionnellement claire et oxygénée.

Ce sont des milliers de poissons, truites arc-en-ciel, Fario, albinos, ombles chevaliers, esturgeons qui y batifolent.

De bassin en bassin, l'eau descend la pente du terrain, remplit les douves entourant le château.

Enfin, l'eau, avant de prendre l'allure du ruisseau affluent de la Meuse, alimente encore l'alevinière où sont élevés les jeunes poissons puis les grands bacs où les truites jeûnent une semaine avant de passer à la poêle ! 

C'est la plus ancienne pisciculture de Belgique.

Le parc est peuplé d'arbres tricentenaires dont ce magnifique cyprès chauve (Taxodium distichum) de 350 ans d'âge qui aime avoir les pieds au bord de l'eau.

Cet arbre si cher à Warren qui en a deux dans son jardin en Australie, j'ai pris plaisir à le photographier... 

Son allure majestueuse, ses branches douces comme des plumes, son écorce rugueuse, même ses moignons bizarres, des pneumatophores, qui sont ses racines aériennes.

Je crois que Daniel était touché de se retrouver dans ce lieu chargé des souvenirs de son ami Warren et qu'il était heureux de nous le faire découvrir.

Pour terminer cette magnifique journée, Daniel nous a offert un succulent repas. Truites au menu, vous vous en doutez, que nous avons dégustées, installés au bord d'un étang. 

Et on a papoté, et on a évoqué Warren, et ses roses, dans une ambiance amicale, joyeusement décontractée ! 

Car sans me tromper, je peux vous assurer que cette aventure autour des roses, c'est d'abord une histoire de rencontres et d'amitié !

Tu vois, Warren, tu étais avec nous, dans nos pensées et dans nos coeurs !

Des Australiennes aux Pays-Bas

Hier, c'était le Jour J, the D Day, de D Dag !!!

Daniel Schmitz m'avait proposé de l'accompagner en Hollande pour aller admirer l'évolution des jeunes boutures des roses de Warren. 

Je me doute que beaucoup d'entre vous ont suivi cette fabuleuse aventure de roses, de passion et d'amitié sur le blog d'Isabelle, ici, ici et encore ici.

Vous imaginez bien que j'ai accepté avec un bonheur immense cette marque d'amitié et de confiance de sa part !

Alors, avec Christiane et Olivier, les deux comparses et collaborateurs de Daniel à la pépinière, nous avons pris la route en direction de Maastricht. 
Là-bas, Patrick Bisschops greffe avec un grand professionnalisme les rosiers de Daniel.

A peine descendue de voiture, je regarde avidement tout autour de moi : 
- C'est où Daniel ? C'est où ?
Le champ est à deux km encore...
Le temps de prendre quelques photos de rosiers en pots magnifiquement développés...

 Léonard de Vinci

... de boire un petit café...
... Voici Isa ! Après trois heures de route, un petit jeu de piste dans les champs hollandais... la voilà, tout sourire et arborant LE T-Shirt de circonstance !

Monsieur Bisschops nous conduit dans LE champ...

Il nous présente nos deux lignes : 2000 rosiers, tout jeunes et déjà tout beaux !

Quelques pas et quelques mots avec Daniel...

Puis le champ est à nous et ça commence ...

Ça flashe ...

Ça hume ...

Ça flashe et ça hume !

Ça photographie qui photographie ...

Ça inspecte, ça prend des notes...

La fidèle Jelly suit, patiente, compréhensive, un rien perplexe devant tous ces fadas...

Ça reste pensive, admirative, émue....

Ça s'attarde, seule au monde ...

 Dis donc, Marie, le titre annonçait des AUSTRALIENNES aux Pays-Bas, pas des Belges aux Pays-Bas ! ET ces Australiennes alors ?...

Oui Oui...
En voici quelques-unes...





















Je sais, c'est pas marrant! 
Mais vous comprendrez que je laisse le bonheur et l'honneur à Isa de vous les présenter !

Allez, juste une petite pour vous faire patienter...

 Vous la reconnaissez ?

Je peux vous dire déjà que ces roses sont exceptionnelles, tant par la vigueur qu'elles montrent déjà, que par leur look particulier et inédit et leur parfum indescriptible pour beaucoup d'entre elles. 


Ces trois heures ont été du pur bonheur. MERCI Daniel de m'avoir permis de partager ces moments de découvertes, d'émotions et d'amitié ! 

La journée ne s'est pas arrêtée là !
Mais la suite, c'est pour demain !