Hot Bordure

Vous avez chaud ? Très chaud ? Alors attention : la température va encore augmenter de quelques degrés car aujourd'hui, je vous emmène du côté de ma "hot" bordure !
C'est un coin du jardin que je vous ai très peu montré jusqu'à présent : c'est le palier qui surplombe mon nouveau petit sentier, plein sud. Je ne suis pas pleinement satisfaite de ce que j'y ai fait. 

10 juillet

Au printemps, c'était très praticable. Mais tout a poussé et a pris beaucoup (trop ?) de place.

Jeannette et Paul (Lebrun, 2014)

 Jeannette et Paul est un rosier fabuleux ! Il a pris, dès sa plantation, des proportions très... généreuses ! Et puis, on voit qu'ici les plantes ont une belle profondeur de terre pour pousser leurs racines. Elles s'expriment pleinement et résistent mieux à la sécheresse qu'ailleurs dans le jardin.

 12 juillet

J'ai osé à cet endroit, en plein soleil de 8 heures à 18 heures en été, quelques couleurs fortes et vives : du rouge, de l'orange. Je trouve que cette exposition leur convient bien.

Sur la photo précédente, on voit à gauche Jeannette et Paul (Lebrun, 2014); les fleurs globuleuses, au  entre, appartiennent à Lady of Shalott (Austin 2010), une record-woman de la floraison ! Au fond, le rosier qui semble abricot mais qui est en fait orange pétant, c'est Westerland (Kordes, 1969). La tache plus pourprée, c'est Entente Cordiale (Lebrun, 2014)

 Westerland, en plein soleil, cadeau de Béa 💗

Le feuillage de Westerland est cuivré et très sain.

Pour adoucir néanmoins le tout, j'ai planté des fleurs blanches comme des Parthemium Flore Pleno. Il y a aussi une Silène fimbriatia mais cette exposition ne lui convient pas particulièrement. Le plein soleil toute la journée raccourcit sa floraison.

 Entente Cordiale et Westerland, avec Parthemium et Silene fimbriatia (fanée !)

 Entente Cordiale et son fabuleux coloris framboise.

A gauche d'Entente Cordiale, il y a encore un rosier orangé, mais plus doux, Marie Curie (Meilland, 1996). Cette année, il a été complètement mangé par la tache noire et j'ai dû le tailler fortement il y a 10 jours pour espérer qu'il reparte sainement. En fait, je n'avais pas assez dégagé le coeur de l'arbuste lors de la taille de fin d'hiver.

 Entente Cordiale et Marie Curie

L'inconvénient de ce palier, c'est que l'on n'a pas beaucoup de recul pour l'apprécier car j'ai voulu planter aussi de grands arbustes de l'autre côté du sentier, le long de la haie qui clôt le jardin. Du coup, on est le nez sur les plantes, cerné de toutes parts.

Et donc, quand on emprunte le sentier, ça donne ça...

Et si on avance encore, ça donne ça...

10 juillet

Bon, ça fait beaucoup, il faut écarter de la main, ça accroche les vêtements, griffe un peu le visage et les jambes si on ne fait pas attention... C'est un peu étouffant. Mais c'est un des coins du jardin préféré de Maurice, 5 ans, mon petit neveu. "On va dans la jungle, tante Fleur?". J'adore !!

En ce moment, seul Jeannette et Paul tire son épingle du jeu. J'attends la remontée des autres rosiers dans quelques semaines.

 Photo du jour sous 38 degrés !

Pour l'accompagner, la Monarde Scorpion qui est une valeur sûre résistante à la sécheresse et indemne d'oïdium. Et un Phlox rose.

En fait, il n'est pas si 'hot' mon palier...  Il demande des remaniements, ajustements, déplacements, changements, ajouts... Je dois affiner tout ça qui reste trop brouillon.

Sur ce, je m'en vais prendre ma troisième douche de la journée !

Bonne et chaude fin de semaine à vous !

Balade au jardin

Enfin en vacances ! Et pour deux mois !
Oui, je sais, les enseignants ont de la chance en Belgique. On se demande d'ailleurs pourquoi il y a pénurie... 
Alors, c'est reparti, les amis ! Après quelques jours de déconnexion, je poursuis enfin cette balade au jardin commencée en juin ! (Oui, je suis encore décalée, ça devient une habitude. Qu'on se le dise : je suis décalée !)

20 juin

Aujourd'hui, on va découvrir les grimpants des arcades.

Adélaïde d'Orléans, ça a été une cascade de fleurs ! Impressionnante !

15 juin

Je suis ravie de son association avec la Clématite mandshurica. Ils s'accordent à merveille tous les deux.

Ses boutons sont les plus beaux !

Une de ses branches court sur un câble et s'en va rejoindre Légère Surprise (Daniel Schmitz, 2011). Les grandes églantines abricot de ce rosier s'épanouissent non stop tout l'été. Il fane très proprement. Vraiment un rosier à recommander !

20 juin

Légère Surprise (Daniel Schmitz)

Mais le premier à fleurir, c'est toujours Belle de Sardaigne.

 30 mai

Ici, il commence sa floraison fin mai et son intérêt se prolonge jusqu'à début juillet.

5 juin

 Il s'en va rejoindre Adélaïde d'Orléans d'un côté

Et de l'autre, il s'associe à Giardina aux grosses fleurs super parfumées.

Giardina (Tantau 2008)

C'est un joli grimpant jamais malade. 

Il a mis du temps à démarrer mais là, il est parti !

Belle de Sardaigne, quant à lui, démarre sa floraison d'un rose assez franc. Puis, les bouquets s'éclaircissent et fanent joliment, en passant à un ton rosé teinté de vert.

Ce rosier est une merveille à laquelle il ne manque que le parfum !

D'un côté à l'autre, il a trouvé ses compagnes ! 

 20 juin

J'ai taillé hier Adélaïde d'Orléans et Belle de Sardaigne. Les voici tous les deux le 4 juillet. Ils sont sur la fin mais j'en ai vraiment profité très longtemps !

4 juillet

S'il en est un que je ne regrette pas d'avoir planté aussi, c'est Brewood Belle (John Scarman, 1995). D'abord parce qu'il commence à fleurir un peu plus tard, mi-juin.

Ensuite, parce que sa couleur d'un rose cerise soutenu est jolie même en plein soleil.

28 juin

Et puis, il fleurit quasi sans interruption.

6 juillet

Je ne l'avais jamais vu malade jusqu'à cette année. Mais c'est le cas ici de nombreux rosiers... Et de ceux qui ne l'ont jamais été. Je fais mon tour de jardin quotidien armée du sécateur et d'un seau pour supprimer et ramasser toutes les feuilles tachées.

Légère Surprise, Indigo et Brewood Belle

Il y en a un en revanche qui, dans mon jardin, est malade chaque année, c'est Colette (Meilland, 1993). Ses roses sont très belles et très parfumées.

25 juin

Mais il est raide et très érigé et il ne convient pas pour grimper le long d'un poteau.

Colette

Le voici actuellement, après sa première floraison, tout déplumé, raide comme un piquet... Ainsi utilisé, il est très vilain !

10 juillet

Mais c'est vrai que comme ceci, le 25 juin, il était joli !

Je vais le mettre en revalidation avant de lui donner une autre chance à un autre emplacement. Et je le conserverai dans sa forme arbustive plutôt que grimpante.

Le tour des arcades ne serait pas complet si je ne vous montrais pas les côtés !

Celui qui donne accès à la serre est couvert par Jasmina qui me déçoit... 

Mais avec les supports que nous avons installés ce printemps, Simon et moi, je vais pouvoir le palisser plus horizontalement et peut-être qu'alors il donnera sa pleine mesure.

Vous voyez l'armature ? Géniale !

 Ce rosier est accompagné de la clématite viticella Hagelby Pink aux clochettes retombantes.

 C'est un monstre et cette année, j'ai continué de la tailler au cours de son développement pour laisser libre le passage vers la serre.

Au coin, il y a une autre clématite viticella, Prince Charles !

C'est vraiment une clématite époustouflante ! J'adore son coloris bleu tendre.

Elle se mêle au rosier Violetta, rejoint même Pois de senteur...

Moi qui ne voulais pas de bleu dans ce coin, je ne regrette pas cette entorse. Je l'adore !

R. Violetta

Du côté de l'entrée des arcades, j'ai planté Ginger Syllabub (Harkness, 2000) pour remplacer Treasure Trove que je ne parvenais pas à maîtriser...

Il est encore tout jeune et ne demande qu'à pousser !

R. Ginger Syllabub

Vraiment, ces deux treillis de fer à béton de chaque côté pour refermer les arcades, ça me plaît vachement beaucoup ! Vu du haut, voilà ce que ça donnait ce matin.

 10 juillet

En ce moment, je pourrais publier tous les jours tellement le jardin foisonne. Peut-être, je vais essayer de faire moins long et plus régulier... Je n'ai envie de me forcer à rien, alors, on verra ce que le coeur me dit...

Profitez bien de chaque jour !