11 mai 2020

Le potager : une histoire d'amour

Un jardin sans potager, c'est comme du couscous sans ras-el-hanout, de l'osso buco sans gremolata, des moules sans frites et des frites sans mayonnaise (😉 à mon amie bretonne !) !


J'ai toujours cultivé des légumes. J'adore ça !
Dans mon premier jardin, qui était vraiment très grand, j'avais un potager qui était vraiment très grand aussi. J'étais en pause carrière et je m'occupais de mes enfants et du jardin à temps plein. Nous étions presque auto-suffisants en légumes: des pommes de terre aux choux, en passant par les salades, les haricots, les petits pois, les carottes, céleris, fenouils, oignon, cerfeuil, cresson, courgettes et potirons... Il y avait aussi des petits fruits : groseilles, framboises, cassis, myrtilles, mûres, fraises. Et un verger, encore jeune. Je forçais les chicons, je congelais et faisais des conserves. J'ai adoré faire tout ça. Il ne manquait qu'une serre pour les tomates, poivrons et aubergines.

Dès l'achat de ma nouvelle maison, en 2008, j'ai enfin pu reprendre mon activité potagère sur un tout petit bout de terre. C'est l'endroit où est située actuellement la serre.


Puis, deux ans plus tard, avec les garçons, nous avons construit 3 carrés potagers à l'emplacement des arcades actuelles.


Ils m'ont aidée à installer la ganivelle pour clore ce petit espace.


Puis j'ai aménagé petit à petit les massifs tout autour.

 Tentative de plantation d'un figuier...😂

  
Puis est arrivé mon voisin Pirly avec une proposition bien alléchante : un potager collectif sur un grand bout de son terrain !
Et ça a été l'aventure exaltante du "Potager des voisins" que je vous ai racontée dans quelques articles.



Quatre familles. Du plus petit au plus grand, nous avions rendez-vous tous les samedis de 10 heures à midi pour jardiner ensemble !



  Mulchage d'automne...


Travaux de printemps...


Désherbage, arrosage, chasse à la limace...




Récoltes gratifiantes...


Convivialité...


 Paniers gourmands...



Cette magnifique aventure a duré 6 ans. Et puis, Pirly et Janine ont eu besoin de ce bout de terrain pour une autre destination.

Alors, l'année dernière, le talus derrière la maison ayant été enfin aménagé en paliers, c'est là, tout en bas, que j'ai installé mon nouveau coin potager.
Le voici fin septembre, l'année dernière.


Les récoltes ont été assez gratifiantes pour une première année.

Les généreux donateurs de graines se reconnaîtront !

Chasse aux chenilles dans les choux !
Même pas peur !

C'est tellement agréable de nourrir sa famille avec ce qu'on a cultivé.

Prochainement, je vous raconterai l'aménagement de ce coin potager et je vous partagerai les premiers semis et plantations de cette saison.

Je vous souhaite une belle journée !


9 mai 2020

Eloge du myosotis

Et à part des myosotis, il y a quoi dans tes massifs ?


Comment ça ? Ils ne sont pas beaux mes myosotis ?

C'est vrai, c'est très généreux, un myosotis : vous le semez une fois et l'année suivante et pour l'éternité, il vous le rend au centuple !


En mars, il se remarque à peine.

Début avril, encore discret, il sert d'écrin magnifique aux narcisses....


Narcissse Moonlight Sensation

... puis aux tulipes...


... jusqu'aux dernières.


Et les tulipes passées... Ah ! Les tulipes passées, vous vous retrouvez devant une mer de myosotis !


C'est si beau cette marée bleue ! Difficile de l'oublier, celui qui nous attendrit par son "Forget me not"...


Alors, bien sûr, en ce moment, il faut s'approcher, écarter quelques brins fleuris pour découvrir émerveillée, là un premier géranium...

 Geranium Beth Chatto

Geranium Beth Chatto
Là, un geum...



Geum Two Tone Pearl


Là, une petite viola


Viola cornuta

Ou là encore, les premières fleurs de ma nouvelle Bergenia...

Bergenia dont je ne trouve plus le nom

Et puis, de temps en temps, (et c'est ce qui rend la découverte exceptionnelle et m'embellit la journée), un petit myosotis farceur apparaît blanc...




... ou rose




Le myosotis a le bon goût de tirer sa révérence au moment où il vous faut vider la serre de toutes les annuelles semées avec amour.


Il cédera bientôt la place. Non sans avoir disséminé ses graines minuscules qui vous feront une nouvelle mer azure le printemps prochain.

Accueillons le myosotis. 
C'est si beau, les myosotis...



Je vous souhaite une belle journée !