(en bas à droite, ce n'est pas le tuyau d'arrosage, ce sont les tiges de la glycine !)
C'est en ce moment que la rocaille est la plus jolie. Elle m'a donné bien du fil à retordre. Au début de mon installation, j'ai même envisagé de la démolir pour la remplacer par un mur de blocs recouvert d'un bardage en bois pour y palisser des fruitiers ou et des rosiers. Une idée complètement sotte, je vous l'accorde...
Mais on vient de loin ! Voici à quoi elle ressemble toute nue...
(1967. Oui, c'est moi !)
On la distingue ici peu de temps après notre arrivée, déjà bien débroussaillée !
(2004)
Allons ! Venons-en au fait ! (notez que visionner les photos du début d'un jardin est toujours très encourageant et gratifiant !)
On commence donc la découverte par le fond du jardin qui est fermé par une palissade sur laquelle court Francis E. Lester.
Et il fleurit un peu plus tard que les autres lianes, paraît-il.
Ses boutons sont déjà un ravissement et il se couvre d'autant de baies oranges en automne.
Si je devais reprendre une liane, c'est lui que je choisirais, assurément.
J'attends impatiemment le moment où il mêlera ses fleurs à celles du doux Tender Blush.
Ce rosier Alba fleurit moins que les années précédentes parce que je l'ai taillé un peu fort au printemps.
Cette belle (non remontante) n'a pas trop apprécié ! Cette année, je la lasserai tranquille car c'est au naturel que ce genre de gros buisson aux branches souples et arquées s'exprime le mieux.
Son parfum est à tomber !
Il a fleuri très tôt cette année, fin mai. Mais il a été somptueux.
Encore un qui est d'une volonté à toute épreuve ! Il remonte très bien et après sa deuxième floraison, je ne coupe plus ses fleurs fanées pour profiter de ses magnifiques et innombrables baies rouge vif.
Puis, vient la merveilleuse Mélanie !
Teint de pêche, petites joues rebondies, bouquet de mariée à la main... Mais attention ! Sous ses airs de jouvencelle, Mélanie Foucart ne s'en laisse pas conter ! Gare à celui qui s'approchera trop près : ses épines sont redoutables !
Ce rosier est un incontournable. Jamais malade et très florifère. Il n'est pas parfumé.
Il forme un gros arbuste aux branches costaudes et vigoureuses.
Dans les poches cimentées de la rocaille (c'est une vraie des années 50 !!!), il faut des rosiers qui se contentent de peu !
Celui-ci m'éblouit chaque printemps. C'est Windrose, un rosier Noack. Plus large que haut (1m pour 1.30m),on peut lui reprocher la raideur et l'épaisseur de ses branches. Mais moi, il me convient parfaitement à cet endroit et je le façonne par la taille en plateau.
Et que dites-vous de l'élégance de ses fleurs ? De grands papillons rose tendre qui résistent parfaitement à la pluie, ce qui est rare pour une fleur semi-double.
Le voici un matin après une pluie nocturne ravageuse
Et le matin suivant
(Faites abstraction du tas de briques !!)
Lui, c'est Raubritter !
Il dégringole depuis le haut de la rocaille et c'est selon moi, le meilleur usage que l'on peut faire de ce petit grimpant au port souple.
Dans les niches de la rocaille, on trouve encore deux valeurs sûres mais l'un débute à peine sa floraison et l'autre est encore en boutons. Il s'agit d'Eméra et de The Fairy.
Eméra de Noack
On termine la visite avec deux magnifiques rosiers (enfin, je trouve).
La prochaine fois, on ira se promener du côté des arcades pour saluer Adélaïde et la Belle de Sardaigne,
On ira voir Ballerinetta ! Ça nous changera de l'escalade ! Dépaysement garanti !
On pourra aussi aller voir les jaune doux sous le Nothofagus
Mais il faudra que je fasse sa toilette à Ghislaine !
Teasing Georgia, elle, est fin prête !
Une envie de partager avec vous...
Je vous souhaite un joli week-end !
Profitez de chaque jour !